Provence, Vaucluse, Luberon, Chambres d'hôtes, gîte d'étape, table d'hôtes, Le Moulin de Lavon 84400 GARGAS, 0490743454, gilles.geynet@wanadoo.fr
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Techniques(Wikipedia)

La non-toxicité des ocres permet toutes sortes de techniques, de plus elles sont compatibles avec tous les liants (graisses animales, huiles végétales, eau, fluides corporels…) et les autres pigments. Les qualités les plus claires sont aussi les plus transparentes. Les ocres jaunes après calcination à 400°C se transforment en ocres rouges. Les Hommes préhistoriques disposaient de nombreux pigments d’origine métallique : hématite (oxyde de fer, rouge), dioxyde de manganèse (brun), limonite (oxyde de fer, jaune à brun)… ainsi que des charbons de bois ou d’os et de l’argile. Tous ces pigments peuvent se mélanger. Le chauffage des pigments permet également d’obtenir une grande variété de nuances. Ils pouvaient utiliser comme outils, leurs doigts et leurs mains, soit en étalant soit comme pochoir en pulvérisant avec la bouche directement ou à l’aide d’un tube d’os ou de végétal (Figure 4), des tampons de feuilles ou de mouches, des crayons de matière colorante, des bâtonnets ou des pinceaux (bambou écrasé, plumes ou crin). De nombreux sites, comme celui du Mas d’Azil (magdalénien) ont également livré un outillage pouvant servir aux peintures corporelles (et scarifications) : morceaux d’ocres plus ou moins façonnés, aiguilles effilées ou spatulées, pointes effilées, galettes perforées de pigment…


Rites, peintures corporelles [Wikipedia]

Certaines statuettes féminines (comme celle de Laugerie-Basse, Dordogne) montrent des dépôts de peinture. On peut voir des bandes rouges sur les seins ou le sexe. D’autres présentent des gravures pouvant être interprétées comme des peintures : ponctuations sur la poitrine et le ventre, dessins de colliers ou de bracelets aux pieds ou aux chevilles… Aujourd’hui dans les cultures traditionnelles l’ocre se rattache à la « Terre Mère », elle est utilisée lors de rituels liés à la mort (retour du corps à la terre) ou à la chasse. En Afrique les couleurs rouge et ocre sont les couleurs de l’initiation, chez les amérindiens le rouge est la couleur de la maturité et l’ocre celle de l’origine de l’Homme. Le tatouage participe souvent à un rite d’accès au surnaturel où l’Homme tente de dépasser sa propre nature. C’est peut-être pour cela que les représentations anthropomorphes sont si rares dans l’art pariétal. Les sépultures Paléolithiques apportent de nombreux témoignage de l’utilisation de produits colorés dans les rites funéraires. Les représentations pariétales ne trouvent toujours pas de « justification » mais certains sites semblent indiquer à côté des représentations figuratives des taches de couleur comme si les hommes se contentaient de tremper les mains dans l’argile de la grotte pour en enduire les aspérités. Ocre est aussi une couleur qui est d'une teinte orangé mélangé avec brun.

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